Le choix de divorcer ne devient définitif qu’aux stades suivants de la procédure, en fonction de la procédure de divorce adoptée :
- Dans un divorce par consentement mutuel : ce n’est pas au moment de la signature des requêtes et conventions de divorce mais bien au moment du passage dans le Cabinet du Juge aux Affaires Familiales ou de l'enregistrement de la convention au rang des minutes du notaire que votre choix vous engage définitivement.
- Dans un divorce dit amiable : la procédure s’articule en deux passages devant le Magistrat, le premier pour engager la procédure et organiser le déroulement de la séparation jusqu’au divorce et le deuxième prononçant le divorce et réglant ses effets. C’est au moment du premier passage devant le Magistrat que peut être régularisé un procès verbal d’acceptation du principe du divorce qui engage de façon quasi-irrévocable.
- Dans un divorce pour faute : jusqu’au bout de la procédure, le divorce peut ne pas être prononcé, y compris par décision du Magistrat qui peut débouter les époux de leurs demandes en divorce lorsqu’ils sont défaillants dans la preuve qui leur incombe des fautes reprochées.
Il peut donc s’écouler plusieurs mois avant que le choix de divorcer ne se concrétise définitivement.
Le temps du divorce est douloureux, impose à celui qui en fait le choix de prendre des décisions pénibles, créatrices de tensions et de ruptures, alors même que, souvent, les incertitudes et les doutes foisonnent.
Le temps de la Justice est contenu, permet de prendre du recul, d’aborder avec lucidité des questions qui semblaient insolubles, pour les surmonter.
Dans ce cadre, le choix du Législateur d’imposer un avocat est sage, et permet de retrouver en confiance un fil conducteur rassurant vers l’issue qui permettra de construire, ou de reconstruire, son équilibre.